Abstract
Depuis les années 1990, voire 2000, une nouvelle dimension s'est imposée dans la lecture des productions culturelles contemporaines. Elle rompt avec la logique Orient-Occident puis Est/Ouest, qui avait été jusque-là celle du « monde connu ». De nombreux auteurs, artistes, écrivains et théoriciens ont mis en évidence la notion de Sud pour montrer combien la puissance du monde Nord-Atlantique reposait, depuis les premières vagues de colonisation, sur une relation inégale entre Nord et Sud, au détriment du Sud. Cette notion, jusqu’à celle de « Sud Global », irrigue de nombreux débats sans que pour autant l’on discrimine plus précisément comment nous parlons des Suds, et depuis quand nous en parlons. Cet article se propose d'envisager comment nous en parlons lorsque nous abordons les créations artistiques et littéraires. Peut-on ainsi, et comment définir, aujourd’hui, un discours artistique ou littéraire propre au Sud, que celui-ci soit américain, africain, océanien ou asiatique ?
Recommended Citation
Joyeux-Prunel, Béatrice and Roland Béhar. "Parler des Suds : le défi de Caliban." Artl@s Bulletin 8, no. 2 (2019): Article 1.
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History of Art, Architecture, and Archaeology Commons, Race, Ethnicity and Post-Colonial Studies Commons, South and Southeast Asian Languages and Societies Commons