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Abstract

La Renaissance latine (1902-1905), revue culturelle et politique de diffusion internationale, consacre une grande partie de son contenu à l’évolution des arts visuels d’une Méditerranée fantasmée. Régie par des critères essentialistes et ethniques, et animée par des acteurs connus pour leurs aspirations coloniales, elle ne parvient cependant pas à éroder la modernité transnationale de la jeunesse artistique, qui affirme avec véhémence ses particularités locales et antiacadémiques. Le « mouvement latin », qui concerne l’Italie, la France, la Grèce, l’Espagne et la Roumanie, favorise un creuset artistique au sein du bassin méditerranéen, avant que ses voix modernistes ne soient écartées de la revue.

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